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Le mystère persiste : 34 ans après la disparition d’Yannis, un parallèle poignant avec la disparition récente d’Émile

Il y a 34 ans, le 2 mai 1989, un drame bouleversait la paisible commune de Ganagobie dans les Alpes de Haute-Provence : Yannis More, âgé de seulement deux ans, disparaissait mystérieusement alors qu’il jouait près de sa maison. Aujourd’hui, le Vernet, situé à 60km de Ganagobie, est à son tour secoué par une tragédie similaire : la disparition d’Émile, un petit garçon de deux ans et demi, en vacances chez ses grands-parents. Cette nouvelle disparition a de nombreuses similitudes avec celle de Yannis. Retour sur son histoire.

Les jours sombres de 1989

Le 2 mai 1989 reste à jamais gravé dans la mémoire des habitants de Ganagobie. Yannis Moré, un petit garçon âgé de deux ans aux boucles brunes, jouait innocemment à construire une cabane près de chez lui lorsque l’impensable s’est produit. Ses frères et sœurs l’ont laissé seul un court instant, et lorsqu’ils sont revenus, Yannis avait disparu sans laisser de traces. C’est le début d’un calvaire sans fin pour sa famille et la communauté tout entière.

Une quête infructueuse

Dès le signalement de la disparition d’Yannis, les recherches ont été engendrées en grand nombre. Les avis de recherche avec la photo du petit garçon ont été diffusés dans toute la région, et les habitants de Ganagobie se sont mobilisés pour soutenir les enquêteurs en faisant d’innombrables battues. Pourtant, 34 ans après et malgré tous les efforts déployés et les pistes explorées, le mystère reste entier. Aucune information concrète n’a permis de retrouver Yannis, ni de découvrir la vérité autour de sa disparition. Les années passant, l’espoir de le revoir vivant s’amenuise, mais la quête de vérité demeure.

La douleur insupportable de l’incertitude

Le deuil impossible des parents d’Yannis, Pascaline Moré et son mari, est marqué par l’absence de réponses claires. Vivre dans l’incertitude, sans savoir ce qui est arrivé à leur fils, est un fardeau incommensurable. Les souvenirs précieux d’Yannis se mêlent à l’angoisse de ne jamais savoir s’il est vivant ou ce qu’il a pu subir. Chaque jour qui passe sans nouvelles est une torture émotionnelle, et la blessure reste béante dans le cœur de cette famille brisée. L’enquête est désormais officiellement close pour prescription. 

Malgré le poids de l’incertitude qui pèse sur leur cœur, les parents d’Yannis continuent leur quête de vérité, même si les années passées semblent rendre cette perspective de plus en plus improbable, d’autant plus sans l’aide des policiers. 

La disparition d’Yannis il y a 34 ans et celle récente d’Émile dans le Vernet sont deux tragédies qui ébranlent les familles et les communautés touchées. Le mystère qui entoure ces disparitions continue de défier les enquêteurs et de hanter les proches, laissant derrière lui une douleur indescriptible. 

Gardons espoir pour que l’enquête concernant la disparition du petit Émile soit plus fructueuse que celle du petit Yannis et que cette histoire connaisse un dénouement heureux.

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